À partir du 11 janvier 2024, il sera totalement interdit de vendre en ligne des produits de vapotage sans nicotine.

À partir de janvier 2024, le gouvernement belge introduira une nouvelle loi qui taxera divers produits de vapotage par millilitre. Bien que cette loi soit officiellement destinée à lutter contre le tabagisme, des questions ont été soulevées quant à ses véritables intentions. Beaucoup suggèrent que la loi est en fait conçue pour générer des recettes fiscales supplémentaires plutôt que pour réduire réellement les taux de tabagisme.

La popularité du vapotage a grimpé en flèche ces dernières années grâce à de nombreux anciens fumeurs qui ont réussi. Il est considéré comme un moyen efficace de réduire les habitudes tabagiques, voire d'arrêter complètement. Contrairement au tabagisme traditionnel, le vapotage vaporise au lieu de brûler, ce qui permet d'éviter les substances nocives telles que le goudron et le monoxyde de carbone. Des études suggèrent que le vapotage est nettement moins nocif que le tabagisme classique.

Toutefois, cette nouvelle loi imposant une taxe par millilitre menace de compromettre ce choix respectueux de la santé.

Cette nouvelle taxe s'applique aux e-liquides de toutes tailles et de tous taux de nicotine (y compris sans nicotine), aux arômes, au propylène glycol (PG), à la glycérine végétale (VG) et aux boosters de nicotine. Le coût du droit d'accise est estimé à 15 centimes par millilitre avant le calcul de la TVA, qui s'élève finalement à environ 18 centimes par millilitre.

Cette nouvelle loi obligera notamment les grossistes à modifier complètement leur approche. À partir de 2024, tous les liquides de vapotage fournis aux magasins devront porter un timbre fiscal, qui ne pourra être apposé que par des "entrepôts fiscaux" agréés. Cela signifie que même la fourniture de produits non taxés par les fabricants aux grossistes, puis aux magasins, devra être adaptée.

En outre, l'offre de produits de vapotage sera considérablement réduite. De nombreuses marques ne seront probablement pas disposées à procéder à ces ajustements pour le marché belge relativement petit et disparaîtront donc. Il est remarquable qu'il n'y ait aucun autre produit en Belgique dont la police et la taille des caractères soient déterminées par un décret.